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4 Rue Bergonier

by Ilyr

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1.
Prélude 02:19
2.
Cigarette 03:18
J'étais assis sur ce pont à regarder les voitures passer Et entre toutes ces orientations j'ai laissé choisir mes pensées C'est un drôle de sentiment, un moment un peu étrange On n'peut pas dire qu'c'est violent, mais putain ça m'dérange [Refrain:] Alors j'roule ma cigarette, filtre rizzla et peu tassée Quand j'expire la fumée, je revois la tête De ce vieillard laconique que la vie n'a pas épargnée Alors la vie il l'a laissée, et là j'ai paniqué Bah voilà mon ami, en face de ta maisonette Tu m'as quand même appris à faire du vélo sans roulettes Oui je sais que le temps passe, que les années filent Mais moi j'suis dans une impasse où les camions défilent Alors sur ce pont j'en ai roulé une autre Et entre toutes ces orientations, j'essaye de trouver la nôtre Moi mon rêve c'était le Québec, celui de René Lévesque Au lieu d'ça c'est le boulevard et une nuée de gens en retard Mais voilà la nuit venue, y'a toujours l'antagonisme Entre mon exécrable réalisme et mes rêves qui ne sont plus Alors je m'accorde une pause, un moment d'philosophie Afin d'éviter la nécrose, mon esprit se clarifie [Refrain] Cette cigarette que j'viens d'fumer, filtre rizzla et peu tassée Cette cigarette que j'viens d'fumer ou celle dont j'inspire une bouffée C'est avec toi que j'aurais voulu la partager C'est sur ta sagesse qu'aujourd'hui j'aurais bien voulu souffler Car à l'instar de cette chanson sans qui les autres seraient moins bonnes Tu as de toutes les façons rendu ma vie moins morne Tu as posé ta pierre sur le kern de ma vie Et si l'deuil est une affaire de cernes, aujourd'hui j'en souris Alors ces jours où j'me sens bête, où mon moral se fait la malle J'vais fumer une cigarette sur ta pierre tombale Cette pensée rassurant mes doutes, mes angoisses et mes craintes Tu es Dieu un instant te saisissant de ma complainte [Refrain] Lorsqu'enfin arrive Avril par un samedi gris mais agréable Je te suis gré de m'permettre d'écrire ces vers de sirop d'érable Tapant une indus à ta fille j'esquisse ces quelques mots fébriles M'asseyant encore trois ans plus tard [...] [...]Sur ce pont et ta mémoire
3.
Refrain: Avant d'être en faute, aphone au microphone J'écris pour contempler les fauves, cet exil aux faunes Avant d'être en faute, aphone au microphone Je m'exile aux faunes, sur fond de xylophone Bonjour à toi qui m'écoutes ou me lis Je fais le premier pas sur le chemin qui nous relis Nous entamons tous les deux une relation épistolaire En fait un monologue de ton homologue en colère Bourré d'paradoxes tel un auteur xylophoniste Comme IAM je suis complexe, un dépressif optimiste Qui adore hier et demain mais rarement aujourd'hui Qui appréhende et apprend des crises récitant sa vie J'aurais bien voulu chanter mais j'ai vite déchanté J'fais pas non plus du R.A.P, plutôt la thérapie D'un môme paumé dans un monde enchantant mais en chantier Marchons donc un bout de route ensemble en chantonnant J'suis pas rappeur mec, juste un solitaire sans talent J'ai tout appris comme toi à l'école du micro d'argent Et puis mes premières scènes comme la découverte d'un nouveau monde L'Amérique des Colocs ou la lune de Louis Armstrong Refrain Quand vinrent les premières soirées passées seul au fond d'la clave A enregistrer tout ce qui pouvait bien sortir de mon crâne "Tout plaquer et devenir poète", ça sonne comme une mauvaise blague J'avoue avoir commencé à douter, craignant le retour de la vague Mais qu'importe, matte, y'a pire! Les anar me rassurent ... Stig Dagerman, Lucio Bukowski.. Faut admettre les blazes assurent Allons enfant de la patrie, viens donc payer ta pinte Ne t'inquiètes pas du reste, n'ait point d'autres craintes Alors j'compose hagard, à mes côtés ma boite à rimes Pour poser au hasard accompagné d'une boîte à rythme J'enfile mon kevlar de solfège et m'arme de musiciens Mais à quelle heure et de quel art mes potes et moi sont t-ils les siens? Je fais donc mes premiers pas dans ce monde un peu flippant Qui sent le tabac froid, la bière tiède et parfois un peu d'talent Afin de te présenter une ébauche musicale et littéraire D'un passage à l'âge adulte et d'son itinéraire Refrain
4.
Je sors ma plume et la trempe dans l'encre de mes pensées La seule à avoir su guérir les blessures que les miens n'ont pu panser Hélas par mille fois je suis mort, de froid ou d'effroi Car parfois la vie s'envole par delà les maures du Sahara Ma plume se balade dans ma tête au travers de mon squelette Où basiquement résonnent les basses, les seules à la rendre muette Beaucoup d'auteurs parlent de leur plume, la décrivent légère et louable Moi la mienne est grave, elle écrit gros en gras et mal Car ma plume reflète mes angoisses, mes craintes, mes doutes et mes peurs La seule à pouvoir réellement canaliser la source de mes pleurs Je l'apprécie c'est sûr mais il ne faut pas se le cacher Elle a son p'tit caractère et d'temps en temps s'plait à gueuler Avec son côté naïf, elle n'aime pas le monde qui l'entoure Elle n'est pas de ce siècle alors elle crie si fort qu'elle me rend sourd Au travers des volutes de ma clope elle vole de la volupté à la volée Mais quoi qu'il arrive ma plume personne ne pourra la plumer Je doute je pense donc je suis, peut être Mais tout le monde se voit comme le héros d'sa propre vie c'est bête Quand à l'école on m'demandait quelle était mon but dans la vie Je répondais ne pas avoir la prétention de pouvoir répondre à cela ainsi Je ne me sens pas exceptionnel, juste différent Car la poésie m'aide à traverser le temps J'veux l'être car en tant qu'humaniste je crois en l'homme et ses vertus Mais la société contemporaine je crois bien la mise sur le cul Comme dirait Jiddu Krishnamurti dans ses pensées nomades Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale qu'd'être sain dans une société malade J'veux pas être un d'ces mecs qui de leur réussite sont sûr µ Ou comme l'a dit Pink Floyd être une autre brique dans le mur Alors j'gratte ma poésie car le poète par essence N'est pas l'auteur en lui même mais la confrontation de ces sens La rencontre entre ce qu'il est, ce qu'il aimerait être et ce qu'il a peur de devenir C'qui fait qu'l'art survit aux hommes.. Et qu'on puisse s'en souvenir Qu'ce soit Aznavour, NTM, Maupassant ou Verlaine Tous sont animés par leurs mots, passés ou présents, qu'ils assènent C'est peut être ça la poésie : Capter le moment et l'histoire Le ressentir puis retranscrire c'que l'imaginaire ne sait voir Ca pose sur gratte acoustique, créée à coup d'sticks Et en coulisses des voix s'élèvent pour le retour aux classiques Le Rap attends son graal comme un messi, il ne le cherche pas mais jette un coup d'oeil derrière lui, espérant voir ses pas L'émergence de sa sépulture a créer des émules Recousant les points d'sutures d'un rap aux allures de Vésuve Un narrateur sans auditoire ou un rappeur sans ses ratures Je crois bien qu'cet art oratoire fait avancer la culture Alors j'lève ma rime pour le rap français Quand ma plume salue le talent franc, tu sais Le siècle s'annonce difficile mais je m'impatiente Que les pousses deviennent des cimes sous la poésie du ciment..
5.
Bien l'bonjour gamin, je te souhaite la bienvenue Attardes toi un peu, prends l'temps de contempler là vue D'ici comme tu peux le voir on voit le tout Lyon et ses toits De ma chambre, de cet espace : Ici c'est chez moi J'pourrais t'en parler des heures, te raconter tous mes souvenirs Qu'j'ai pu y trouver le bonheur et j'te le dirais avec plaisir J'essayerais de trouver les mots, de t'expliquer qu'à cette fenêtre J'en ai regarder des oiseaux et fumer des cigarettes Hé petit pense à son jeter, un oeil sur le bureau Tu vas y passer des heures alors va falloir t'y faire J'te le dis tout net t'auras du mal, à te mettre au boulot Et j't'avoue que ça risque de te mettre dans de sacrés galères Mais regarde autour de toi, savoures cette atmosphère Je peux te l'assurer tu finiras par t'y plaire Tu vas y vivre tes premières années de doutes, les engueulades avec ta mère Exactement comme à mon tour, j'ai finit par le faire Et c'est comme ça que dans ma tête s'est instauré un drôle de discours Je vous assure c'était fou, un vrai dialogue de sourd C'est comme si je pouvais traverser le continuum espace temps Et j'parlais au gamin que j'étais, quand j'avais 6 ans Je me souviendrais toute ma vie de ce fameux jour Cette journée là, mon sang n'a fait qu'un tour Je posais le premier pied dans ma future demeure Il est étrange de penser combien, j'allais y passer des heures Alors on est là, tous les deux dans c'moment un peu privilégié J'fume ma clope pendant que tu manges encore ton haribo Je ne suis ni ton père ni ton grand frère tu es mon "moi" préféré Celui pour qui l'plus grand malheur était d'avoir brûlé ses légos Je ne sais vraiment pas quoi te dire à part qu'tu vas en chier un moment Et puis aussi qu'tu vas souffrir très probablement Mais gamin écoute moi bien, c'est très important Tu n'dois surtout pas te laisser prendre par le temps Profites de tout ce que tu as, en sachant que tu vas le perdre Et à ce moment là, conduis toi comme un père Un jour on dira de toi "il est fort, il résiste" Mais ce n'est pas pour autant que tu n'dois pas être triste N'oublies pas de prendre soin d'toi, avant d'prendre son des autres Car de ses proches un homme malade ne peut que les contagier Alors imprègnes toi des miens, des tiens ou même des nôtres Mais sache petit qu'tu vas sortir d'ton cocon à vitesse grand V C'est alors que le petit, muet jusqu'à présent Regarde mes bagages et me demande où je vais Je lui réponds "gamin tu sais, la vie est un boucle Alors maintenant t'acceptes, et tu la boucles" Sur ces paroles j'm'en vais vers une autre destination Sachant bien que je ne reverrais sans doute plus jamais ma maison Mais content d'avoir imaginé Qu'à moi même, je me suis parlé Adieu mes repères, les souvenirs de mon grand père Ce cocon était fort agréable, peut être même salutaire Mais il est temps aujourd'hui pour moi, de prendre mon barda Et d'm'envoler tout seul en direction de ma vie à moi
6.
Par delà les monts, les collines et les dunes Se dessine une silhouette pourfendant la lune Ses yeux rouges sang rugissant Qu'il est cet albatros toxicomane au demeurant De loin je l'aperçois, il n'appartient à personne Fébrile dans sa percée il poursuit sans que son glas sonne Il est la genèse des mythes draconiens et dragués Pas tant pour son envergure que pour son souffle de fumée Mais l'albatros se mue derrière un paradoxe, un complexe Ses ailes équinoxiales incapables de remplir la fonction qu'elles exercent Font monter l'addition dans cette exécrable addiction Mais le toxicomane s'en moque loin de demander pardon Tant qu'il plane au dessus des lacs il est démané pardi Car l'enfer, c'est les autres, mais le paradis aussi Majestueux et imposant, cet albatros me hante Vêtu d'un plumage blanc aux ailes scintillantes Je le sens parcourir mes monts, mes collines et mes dunes Au travers de mon organisme, il sévit et dépose sa plume Je la récupère toujours et assume ainsi mes travers Traversant mes traboules adossé à mon traversin Un soir d'averse envers le temps il me permet d'écrire ces vers Je persévère sans perdre les miens et me réfugie en son sein Je lui voue une relation passionnel ainsi qu'à son plumage Sur lequel mon crayon martèle, il est ma feuille blanche Ses ailes s'épanchent et moi je m'en sers de page Traduisant ma vacuité devant ce que l'avenir enclenche Ce vieil ami est venu me rencontrer un soir comparable à janvier Depuis je m'envole avec lui, planer au dessus des lacs et des autres qu'auparavant j'enviais
7.
Un soir de plus sous la houle du temps qui ne passe pas Je suis là, planté seul, attendant... Quoi déjà ? Il est tard mais si tôt, il me tarde d'aussitôt me rappeler Pourquoi diable suis-je en train de fumer ma énième clope de la soirée ? Quand j'entends un sifflement familier La tonalité de la théière annonçant mon thé Me semble tout à coup être l'exact opposé D'un réveil qui sonnerait 2h seulement après mon coucher Je le sers et l'odeur s'échappant de la fumée M'emporte alors bien loin de ma réalité J'humecte et savoure ce moment de grâce Son ivresse me rend sourd ; Je lui cède ma place Moi qui suis d'ordinaire si friand de l'automne Cette année, il me tarde que l'hiver sonne La pluie, le froid et les feuilles ne me dérangent pas Ton absence en revanche, elle, ne passe pas Un soir de plus sous la houle du temps qui ne passe pas Je relis alors Baudelaire relié aux couleurs sépias Les bougies illuminent ce qu'il reste de mes pensées Quand les Fleurs du Mal me dévorent pour se remplir la panse Et je me perds dans le dédale des allées de mes aléas Conscient qu'il me faut aller au bout de ce qu'elle me renvoie J'hésite entre Harmonie du Soir et Fontaines de Sangs Choisir l'harmonie de l'harmonica ou des violons lents Je bois mon thé déconcerté au concerto de mes idées Sentir sa saveur me soulage, enivré je jette un œil par la fenêtre, la nuit est sombre Tombée à 17h sur l'été porte une ombre Je ferme mon livre et entreprend d'écouter Miles Davis Sa trompette et ses différentes versions d'Autumn Leaves Les accords et les riffs s'enchaînent, m'emmènent dans leurs mystères Je m'y plonge abondamment tentant de trouver mes repères Un soir enfin qui prend fin, écume ma vague à l'âme Quand le one drop du reggae m'emmène voguer là haut Je savoure alors sans faim la basse des fonds de câles L'ancre peut être ainsi jetée en paix au bout de mon stylo Le crépuscule est déjà loin dans ce mois de décembre Sur la nuit la lune règne à la chute de flocons de cendres Alors je remet mes morts et me remémore Quelques mots d'une si belle plume que je vous ressort « Celui dont les pensées comme des alouettes Vers les cieux le matin prennent un libre essor --Qui plane sur la vie, et comprend sans efforts Le langage des fleurs et des choses muettes » Enfin comment pouvais-je finir sans dire que l'hiver vient ? Avec lui des dragons et des mecs au teint pâle, pleins ! Le chanvre, la réglisse et la menthe parfume ainsi mes toits Dans ma chambre se glisse une chaleur, en revanche mon thé est froid Ilyr.
8.
Rideau! 02:24
9.
Indépendamment de ma volonté d'homme Comme Yoshi je bois cul sec une bouteile de rhum Je le préfère à la bière belge, mais pas au scotch d'Ecosse J'suis une larve sur une plage au pied d'un arbre et d'son écorce Une musique surannée s'échappe dans un soupir Comme une lueur d'espoir quand mes désillusions s'empirent J'enfile donc mon scaphandre pour visiter tortue et poulpe Découvrir le blopfish en écoutant l'hippocampe fou Ainsi repus par ce banquet fratriphage de kyrielle Une tartiflette de note, une crêpe d'émotion pour elle Je me goinfre de solfège pour cette jolie fille callypige Condamnant cette pensée à mon aréopage, j'ai plus 10 piges Défoncé à l'acide désoxyribonucléique Je m'en vais faire une p'tite partie de hockey phrénoglotique Ainsi saoul je ne distingue plus St Pierre de St Caillou Alors j'éteins atrocetomique accompagné de 5 ailleuls J'ouvre ma blague à tabac, roule une cigarette à ma place Habitus selon Bourdieu, interdépendance selon Norbert Elias Afin d'avoir une tête, un texte à caractère encyclopédique J't'apprendrais qu'le Saïga est la seule antilope eurasiatique C'est vrai je préfère regarder les étoiles que la télé Une voie lactée dans laquelle on n'voit que pandas et handicapés Une prison privée, un ergastule te mettant à l'amende Puisque pour citer Gael Faye, ici la télé commande Quelle tristesse que ce constat qui me coupe la carotide Comme l'immense nostalgie d'un Clovis sans Clotilde D'un vandale fumeur de hash se retrouvant devant le juge Pris dans le tourbillon d'une justice à la force centrifuge Devant un magnifique spectacle de Dragqueen Mêlant SugarMan à Elizabeth The Queen Le réveil sonne, mal au crâne, je me tire de mes sommes Hier comme Yoshi j'ai bu cul sec une bouteille de rhum..
10.
Moi j'entrais sur mes 18 ans J'enfilais mes souliers pour aller dans la cour Je portais les chemises de mes grands parents Où qu'ils soient j'en suis fier, et leur passe le bonjour Bachelier je deviens qui plus est citoyen, J'emménage dans la vie à double tour Me sentant la puissance de l'homme vivant Portant encore en moi les rêves d'un enfant Je croyais rayonner comme avait sur le faire Cette cravate noire du temps de mon grand père Nous croquions dans la tarte en espérant la fève C'est alors qu'arrivèrent les premières grèves Et j'assiste crédule quand je vois les médias Il y a ceux qui spéculent et ceux qui ne l'acceptent pas On nous dit que l'Europe est au bord du gouffre On nous parle de rigueur les politiques doutes Quand la monnaie se fait la malle, On pompe le système social Les évènements venaient nous broyer le cerveau Mais n'ayant que mes rêves, je n'avais pas le dernier mot Vu l'état de l'Etat dans cette tempête fiscal Traitée par des types qui tripent à nous mettre à mal Et puisent dans le tas, trichent et tradent tout autour Epuisent les Etats : c'est le compte à rebours Et chacun fait la cour pour remplir son compte Mon mépris n'a de valeur envers la cours des comptes Certains prient pour les cours D'autre courent pour les prix Certains comprennent qu'il faut qu'on prenne des cours Ceux qui prient pour les cours oppriment mais l'écrit Aide ceux pris de court, à clamer l'accalmie Un certain court sur pattes ne l'a, je crois, pas compris Et la blonde qui rôde garde un mauvais parti pris Et la blonde qui rôde... Et la blonde qui rôde...

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Premier album d'Ilyr, de la Kiss Kiss Family, texte de rap sur instrumentales de musiciens en tout genre, recrutés pour l'occasion.

credits

released June 21, 2014

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Ilyr Villeurbanne, France

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